Au sujet des démarches à suivre, Madagascar a déjà préparé un projet de document sur la manière de procéder, notamment la contribution du Comité du patrimoine mondial (CPM) de l'UNESCO pour financer l'étude préliminaire « Process in progress ». Un procédé qui vise à envoyer des experts pour déterminer la soi-disant « Valeur universelle exceptionnelle » (VUE) ou la valeur mondialement reconnue de l'église d'Ambodifotatra en tant que première église catholique à s'être établie à Madagascar. En fonction de la définition de cette VUE, l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) décidera d'inscrire ou non ce patrimoine malagasy au Patrimoine mondial de l'humanité. A noter que cette enquête préliminaire ou « processus en amont » se déroulera jusqu'en juin 2022, et la Nation malagasy a jusqu'au 31 janvier 2023 pour soumettre les documents définitifs avant que ceux-ci soient examinés par l'UNESCO.
Enclin
De mémoire, l'église catholique d'Ambodifotatra a été bâtie entre 1837-1847, lors de la mission d'évangélisation du père Pierre Dalmond. Le parcours du missionnaire a aussi été marqué par son implication dans le développement social et économique, en apprenant à lire et à écrire aux habitants de Sainte-Marie. Un héritage que les occupants de l’île sont fiers d'avoir. En outre, les deux parties ont également discuté à propos de la construction de divers musées qui font partie du prochain programme du ministère de la Communication et de la Culture. Par ailleurs, le DG adjoint de l'UNESCO a déjà félicité Madagascar d'avoir une nouvelle loi régissant la Politique culturelle nationale qui, selon lui, est une très bonne formule car elle régit tous les aspects de la culture. La coopération entre cette Organisation onusienne et Madagascar est bien établie. Et dans tous les points soulevés, le Système des Nations unies a exprimé sa pleine disponibilité à soutenir et assister la Grande île.
Sitraka Rakotobe